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Caraïbe, sur la route des sargasses

Depuis 2011, le quotidien des millions d’habitants des côtes caribéennes a radicalement changé avec l’arrivée soudaine des sargasses par tonnes.

Du Mexique au Brésil en passant par la République Dominicaine, la Guadeloupe, Saint-Barthélemy et la Martinique, chaque pays met en place des initiatives pour contrer les sargasses.

Que ce soit en tentant de les détecter, de les retenir, de les recycler, de les transformer ou de les étudier, la Caraïbe tout entière cherche encore à comprendre et à combattre le phénomène pour arriver durablement à limiter leurs conséquences sur l’économie, l’environnement et la santé ; à barrer la route aux sargasses.

Algues brunes, idées vertes

D’où  viennent les sargasses ? Quels liens ont-elles avec le réchauffement climatique ? Pourquoi sont-elles un problème pour l’environnement, l’économie et la santé ? Une fois ramassée, comment les valoriser ?

Aujourd’hui, plusieurs recherches sont menées et des pistes se dessinent. Les algues pourraient devenir de l’engrais, un carburant ou un charbon actif contre les pesticides. Et si ces algues envahissantes pouvaient devenir une richesse ?

À travers le regard de Sanand et Max-Manory, deux élèves du lycée de Port-Louis en Guadeloupe et membres du club sentinelle, nous découvrons trois projets de valorisation/transformation des sargasses en Martinique et en Guadeloupe.

Les bonus vidéos qui en sont issus

Les jeunes guadeloupéens
à la rencontre de l’expédition Antéa de l’IRD

À Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, les jeunes du club sentinelle du Lycée de Port-Louis montent à bord de l’Antéa, un navire de la flotte océanographique française. L’expédition a pour but de réaliser des échantillonnages de sargasses pour comprendre la faune et la flore liée aux bancs d’algues.
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L’invasion des sargasses
et l’impact du H2S sur la santé

Au Vauclin en Martinique, la docteure Dalle a rendez-vous avec l’une de ses patientes qui souffre des émanations de H2S. Loin d’être un cas isolé, nombreux sont les habitants du littoral à être impactés.
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La valorisation des sargasses en biogaz,
la voiture à hydrogène de demain ?

Dominique Joly se penche sur la valorisation des sargasses en méthane, un gaz à haut potentiel qui peut notamment servir à la fabrication d’un autre gaz : l’hydrogène. Des premiers essais concluants qui permettront peut-être de développer une nouvelle économie verte autour de cette matière première encombrante.
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Et si l’algue sargasse était un bon fertilisant ?

Au François en Martinique, une entreprise travaille à la valorisation des sargasses en fertilisant 100% naturel, sans aucun ajout d’intrant chimique.  Un fertilisant à base de sargasse donc, dont les propriétés permettent aux micro-organismes naturellement présents dans le sol d’être plus actifs dans la décomposition.
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La transformation de l’algue sargasse en charbon actif pour dépolluer l’eau

Une équipe de scientifiques, menée par Sarra Gaspard, étudie plusieurs pistes de valorisation des sargasses. Dans leur viseur, la fabrication à base de sargasses de charbon actif, qui permettrait de dépolluer les sols et l’eau contaminés entre-autres à la Chlordécone.
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Ramasser les algues tout en nettoyant les plages

Au Diamant en Martinique, Kevin Saint-Louis-Augustin est chargé chaque jour par la municipalité de ramasser les sargasses qui se sont échouées sur la plage. Un ramassage régulier qui fait le bonheur des commerçants en bord de plage.

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La rétention des sargasses au François en Martinique, l’exemple de Filet DROM

Alexis de Jaham, marin-pêcheur martiniquais, nous raconte comment les sargasses ont transformé son quotidien, et comment au fil du temps, il a dû se réorienter pour poser et entretenir un réseau de barrages flottants anti-sargasses en Martinique. Un long parcours semé d’embûches qui a démarré au François.
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La télédétection des sargasses en Guadeloupe avec le club sentinelle

Fondé en 2015 par Gérard Escleyne, professeur de physique à la retraite, et parrainé par Juerg Lichtenegger, consultant pour l’Agence Spatiale Européene (ESA), le club sentinelle est un groupe d’élèves du Lycée de Port-Louis, qui utilisent les données satellitaires pour repérer les bancs de sargasses, surveiller leurs déplacements et anticiper les échouements en Guadeloupe.
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La valorisation des sargasses à Saint Barthélémy

Pierre-Antoine Guibout l’explique, il faut valoriser cette matière première abondante et la réintégrer de manière intelligente dans nos circuits économiques classiques. Depuis plusieurs années, il se penche sur la question de la valorisation de ces algues pour en fabriquer une pâte, qui est envoyée aux industriels notamment pour la fabrication d’emballages.
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Les tortues marines face aux sargasses au Mexique

L’impact environnemental des échouements de sargasses est certain, qu’il s’agisse des mangroves, des coraux, de la faune ou de la flore. Dans l’État du Quintana Roo, une équipe de protection des tortues marines, espèce impactée par les échouements, œuvre pour récupérer les œufs pondus sur plusieurs kilomètres de plage. Les nouveau-nés sont ainsi libérés sur des plages vierges de sargasses et ont plus de chance d’atteindre la mer avant que les prédateurs ne les repèrent.
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La rétention et la collecte des algues en mer en République Dominicaine

C’est en République Dominicaine à Punta Cana que l’on trouve la plus longue barrière anti-sargasse de la Caraïbe. Chaque jour, plusieurs dizaines de salariés de l’entreprise Algéanova entretiennent et récoltent les algues qui s’amassent contre le barrage, préservant ainsi le tourisme, première ressource source de revenu de la République Dominicaine.
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La valorisation des sargasses en compost en République Dominicaine

Les algues retenues par les barrières anti-sargasses sont récoltées par l’entreprise Algéanova qui s’occupe aussi de leur stockage et de leur valorisation en compost. Après un processus de 60 jours, le compost obtenu est livré chez des agriculteurs, qui l’utilisent et profitent ainsi d’une augmentation des rendements et d’une amélioration de la qualité de leurs produits.
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De l’agriculture intensive à la prolifération des sargasses, recherche sur les origines des algues au Brésil

Au Brésil, le professeur José Eduardo Martinelli Filho part à la rencontre des pêcheurs qui souffrent des échouements de sargasses, avant de retrouver la communauté Quilombola qui vit aux abords d’un affluent du fleuve Amazone, et qui est impactée par les rejets d’éléments chimiques dans l’eau. Le professeur tente de comprendre quel est le lien entre ces différents facteurs.
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