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Guadeloupe

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À propos

La Guadeloupe, département d’Outre-Mer français, est un archipel situé entre la Dominique et Montserrat. Comme beaucoup d’îles de la Caraïbe, les façades Atlantique des îles qui composent l’archipel sont très régulièrement impactées par les échouements de sargasses, de Capesterre-de-Marie-Galante au nord de la Grande-Terre.

Comme c’est le cas pour la Martinique et Saint-Barthélemy, la Préfecture de Guadeloupe coordonne les différents services mis en place pour la gestion des sargasses.

Météo France émet chaque jour des bulletins prévisionnels d’échouements des sargasses grâce aux données satellitaires récoltées par les différents satellites d’observation. Ces bulletins sont disponibles sur le site de Météo France : https://meteofrance.gp/fr/sargasses

La surveillance sanitaire est confiée à l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui a notamment travaillé de concert avec Gwad’Air (une association agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air en Guadeloupe) pour installer un réseau de capteurs qui mesurent les taux d’hydrogène sulfuré et d’ammoniac sur 24 sites de l’archipel. Ainsi, il est possible de connaître en temps réel la qualité de l’air et le taux de saturation en hydrogène sulfuré et en ammoniac. Les données journalières sont disponibles sur le site de Gwad’Air : https://gwadair.10gitallab.org/

Le ramassage relève de la compétence des maires, garants de la salubrité dans leurs villes. En ce qui concerne les épandages, ils sont gérés par le Conservatoire du Littoral et l’Office National des Forêts.

Enfin la Région Guadeloupe, l’ADEME et le Conseil Départemental de la Guadeloupe ont la gestion des expérimentations et de la valorisation des sargasses.

Avec la Préfecture de la Région, l’ARS et Gwad’Air ont également la gestion de la communication et de la prévention des échouements de sargasses. 

À noter que depuis août 2022 et l’annonce de la création d’un service public anti-sargasse par le Ministère chargé des Outre-Mer du gouvernement français, la Guadeloupe a opté pour un Groupement d’Intérêt Public (GIP) nommé SARGIP. Il sera constitué de l’État, de la Région Guadeloupe, du Département et de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Un syndicat mixte regroupera également les collectivités impactées par le phénomène, qui répondra aux besoins opérationnels.

Comparaison des échouements d’algues entre 2018 et 2022 sur une plage de Guadeloupe

PORTE-ENFER-MARS-2018
Porte d’Enfer photographiée par le satellite Sentinelle 2 en mars 2018
PORTE--ENFER-AVRIL-2022-THDEF
Porte d’Enfer photographiée par le satellite Sentinelle 2 en avril 2022
PORTE-ENFER-12-MARS-2021
Porte d’Enfer, satellite Sentinelle 2 en mars 2021
guadeloupe PORTE ENFER AVRIL-2022
Porte d’Enfer, satellite Sentinelle 2 en avril 2022

Si les échouements de 2011 et de 2018 ont été particulièrement intenses, ceux de l’année 2022 battent les records avec des quantités de sargasses jamais enregistrées auparavant. « Le club sentinelle », un réseau de surveillance guadeloupéen étudie ces échouements grâce aux données satellitaires et à la vérité terrain.

Photos sources : Club sentinelle de Guadeloupe

Vidéos

La télédétection des sargasses en Guadeloupe avec le club sentinelle

Fondé en 2015 par Gérard Escleyne, professeur de physique à la retraite, et parrainé par Juerg Lichtenegger, consultant pour l’Agence Spatiale Européene (ESA), le club sentinelle est un groupe d’élèves du Lycée de Port-Louis, qui utilisent les données satellitaires pour repérer les bancs de sargasses, surveiller leurs déplacements et anticiper les échouements en Guadeloupe.

Les jeunes guadeloupéens à la rencontre de l’expédition Antéa de l’IRD

À Pointe-à-Pitre en Guadeloupe, les jeunes du club sentinelle du Lycée de Port-Louis montent à bord de l’Antéa, un navire de la flotte océanographique française. L’expédition a pour but de réaliser des échantillonnages de sargasses pour comprendre la faune et la flore liée aux bancs d’algues.

La valorisation des sargasses en biogaz, la voiture à hydrogène de demain

Dominique Joly se penche sur la valorisation des sargasses en méthane, un gaz à haut potentiel qui peut notamment servir à la fabrication d’un autre gaz : l’hydrogène. Des premiers essais concluants, qui permettront peut-être de développer une nouvelle économie verte autour de cette matière première encombrante.

La transformation des sargasses en charbon actif pour dépolluer l’eau

Une équipe de scientifiques, menée par Sarra Gaspard, étudie plusieurs pistes de valorisation des sargasses. Dans leur viseur, la fabrication à base de sargasses de charbon actif, qui permettrait de dépolluer les sols et l’eau contaminés, entre-autres, par la Chlordécone.

Fiches thématiques

Document

GUADELOUPE-PREPARATION DE BIOCHAR ET DE CHARBONS ACTIFS A PARTIR ALGUES INVASIVES SARGASSES POUR LA DIMINUTION DE LA PRESENCE DE CHLORDECONE DANS LES SOLS CONTAMINES

Préparation de biochar et de charbons actifs à partir d'algues invasives sargasses pour la diminution de la présence de chlordécone dans les sols contaminés

La question de la valorisation des sargasses se pose à mesure que les échouements s’intensifient en quantité. Des scientifiques ont travaillé sur la valorisation des sargasses en biochar et en charbon actif pour tenter de décontaminer en partie les sols dans lesquels l’on relève la présence de chlordécone.

« Sargassum : histoire(s) d’une marée brune »

(Cf Alliance Française)

Bande dessinée

Sargassum : histoire(s) d’une marée brune

Sargassum : histoire(s) d’une marée brune a été écrit à la manière d’un jeu de rôle. Les chercheurs ont été invités à sortir de leurs laboratoires pour rencontrer les citoyens, les illustrateurs à retourner sur les bancs de la fac pour y questionner la recherche, les scénaristes à s’immerger dans le réel des démarches de terrain. Pilotée par l’Alliance Française de Saint-Domingue, la création de cette bande-dessinée documentaire, caribéenne et internationale, a vocation à devenir un espace d’échange et de réflexion sur la question environnementale des sargasses.

Invasions versus innovations

80 000 tonnes de sargasses 6 mois par an ! C’est l’un des visages de la Guadeloupe que vous ne verrez jamais en carte postale ! Et si l’on parvenait à transformer la contrainte en opportunité ?

Scénariste : Jessica Oublié 
Dessinatrice : François Piquet 
Scientifique : Sarra Gaspard

Contacts

Gérard Escleyne / Fondateur du club sentinelle
escleyne.gerard@orange.fr

Juerg Lichtennegerg / Parrain du club sentinelle, géographe, consultant pour l’ESA
jlichtenegger@bluewin.chhttps://www.esa.int/Space_in_Member_States/France

Sarra Gaspard / Scientifique de l’Université des Antilles – travaux sur le biochar et le charbon actif à base de sargasse
sarra.gaspard@univ-antilles.frhttp://www.univ-ag.fr

Marie-Ange Arsène / Projet Sargood – Université des Antilles
marie-ange.arsene@univ-antilles.fr

Yasmine Morice / Ingénieure responsable d’étude – Gwad’Air
morice@gwadair.fr – +590 590 32 32 90

Mélanie Cueff / Ingénieure collecte et valorisation – ADEME
melanie.cueff@ademe.fr – +590 690 64 63 72 – https://guadeloupe.ademe.fr

Didier Roux / Responsable du service santé environnement – ARS
roux@ars.sante.frhttps://www.guadeloupe.ars.sante.fr – +590 590 82 52 14

Willy CEÏ /Chargé de mission (thématique des Sargasses) I.P.S (Syndicat Intercommunal pour la mise en valeur des Plages et des Sites touristiques) / Cellule PULSAR (Plan d’Urgence Locale SARgasses)
0590 28 68 05 / sips971.cdm@gmail.comwilly.cei@guadeloupe.pref.gouv.fr

Santé Publique France
antilles@santepubliquefrance.fr